> Termes de références pour la Formation en communication pour la FEG (fondation espoir guinée)

Appel d'Offres

    

RUCHE

Termes de références

Formationen communication pour la feg (fondation espoir guinée)

etle collectif inter associatif pour le plaidoyer et la promotion des droits despatients

Pays

Guinée (Conakry)

Periode

Octobre 2022

budget

DE 2300 à 4400 euros

Date limite de candidature

 11 septembre 2022

Soumission des candidatures

Les candidatures complètes doivent être envoyées par courrier électronique aux adresses suivantes : chefdeprojetpactes@solthis.org et coordo.osc.ge@solthis.org avec la mention dans l'objet "Candidature pour la formation en communication - projet RUCHE".


Solthis (Solidarité thérapeutique et Initiatives pour la Santé) est une ONG internationale dont l'objectif est d'améliorer la prévention et l'accès à des soins de qualité par le renforcement des systèmes de santé dans les pays où elle intervient.

Solthis a été créée en 2003 par des médecins chercheurs-ses de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Les actions de Solthis s'appuient sur une approche de développement durable pour répondre aux enjeux de santé publique dans les pays à ressources limitées, à travers :

-          Une approche scientifique et empirique pour trouver des solutions rentables et adaptées aux réalités du terrain.

-          La mobilisation d'expert-e.s pluridisciplinaires des pays du Nord et du Sud afin d'aborder toutes les dimensions des questions de santé : médicales, sociales, économiques ou politiques.

Solthis est fortement engagée dans le principe de non-substitution et intervient actuellement dans 6 pays d'Afrique de l'Ouest (Guinée, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Sierra Leone) à travers trois modes d'intervention : le renforcement des capacités, la recherche opérationnelle et le plaidoyer.

En Guinée, la prévalence du VIH/Sida est de 1,7%, ce qui représente environ 120 000 PVVIH. Malgré d’importants efforts déployés depuis plusieurs années et une prise en charge du VIH effective dans de nombreuses structures de santé, la couverture des besoins de prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) reste encore faible, et les objectifs des 3x90 de la lutte contre le VIH/SIDA[1] sont encore loin d’être atteints avec seulement 58% des PVVIH qui connaissent leur statut, 51% des PVVIH connaissant leur statut qui reçoivent un traitement ARV et 19% des PVVIH recevant un traitement ARV qui ont une charge virale indétectable.

Ces résultats questionnent la qualité de la prise en charge et le vécu de cette prise en charge par les patient.es et les soignants et renvoient à plusieurs difficultés :

-          Une organisation de la prise en charge (PEC) inadaptée aux besoins des patient.es, à l’origine de parcours de soins lourds, inadaptés à la chronicité de la PEC du VIH et à l’origine d’une charge de travail accrue des soignants et d’un manque d’efficience.

-          Un paquet de services insuffisant, inadapté ou des services dont la disponibilité n’est pas continue.

-          Une relation entre soignant.es et patient.es caractérisée par une faible écoute et des comportements stigmatisants.

-          Une société civile guinéenne qui peine à défendre les droits des patient.es. En effet, si les associations de PVVIH commencent à être plus présentes au niveau des sites de prise en charge pour offrir un accompagnement aux patient.es séropositifs.ves (comme par exemple la FEG au CTA de l’Hôpital Donka), elles sont encore peu structurées et manquent de capacités tant pour mener à bien leurs activités d’APS auprès des patient.es que pour transformer leur expertise en influence au niveau institutionnel. Au niveau national, bien que le réseau REGAP, principal réseau d’associations de PVVIH dans le pays, constitue un lien essentiel entre les mondes communautaire et institutionnel, les PVVIH considèrent que leur voix reste peu portée et peu considérée, limitant ainsi la place qu’ils tiennent dans la prise de décision publique concernant leur santé, que ce soit individuellement ou collectivement.

En Guinée, RUCHE s’inscrit dans la continuité des projets menés par Solthis depuis 2008 en Guinée, principalement axés sur l’accompagnement à la décentralisation de la prise en charge du VIH et le renforcement des compétences des équipes soignantes. Il fait également écho aux résultats de l’évaluation externe du projet CASSIS mené par Solthis entre 2013 et 2016 qui a mis en avant le déficit d’implication des OSC dans la prise en charge comme un obstacle aux progrès nécessaires en matière de qualité de la prise en charge. Le présent projet, dont la première phase a été initiée sur 2016-2019 via le nom PACTES, vise ainsi à aller plus loin dans l’amélioration de la qualité de la prise en charge du VIH en s’attachant à mettre les droits des patient.es au cœur de celle-ci, par le biais du renforcement des capacités des soignants et des OSC.


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