> AVIS D’APPEL A CANDIDATURE POUR LE POSTE D’ANIMATEUR DE PROJET « MISE EN PROTECTION DU PAYSAGE DES MANGROVES DE KONKOURE » POUR LE COMPTE DE GUINEE ECOLOGIE

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AVIS D’APPEL A CANDIDATURE POUR LE POSTE D’ANIMATEUR DE PROJET « MISE EN PROTECTION DU PAYSAGE DES MANGROVES DE KONKOURE » POUR LE COMPTE DE GUINEE ECOLOGIE

Guinée Ecologie recherche « Deux Animateurs/Animatrices de Projet NaturaGuinée Konkouré : « Mise en protection du paysage des mangroves de Konkouré ».

 

n  Présentation de Guinée Ecologie

Organisation non-gouvernementale à but non lucratif, Guinée Ecologie, créée en 1989, est de par ses statuts, une association de volontaires qui ont décidé de conjuguer leurs efforts avec tous les acteurs du développement (services publics, secteur privé, communautés, société civile) pour promouvoir des actions en faveur d'une gestion rationnelle des ressources naturelles et d'une protection pérenne de l'environnement de la Guinée.

Sa mission est de contribuer à la protection de l'environnement, à la conservation de la diversité biologique et à l'utilisation durable des ressources naturelles en participant à l'élaboration et à la mise en œuvre de politiques, de stratégies et de plans d'action favorables au maintien d'un milieu de vie sain et à la sauvegarde des espèces et de leurs habitats au profit des générations actuelles et futures. www.guineeecologie.net

n  Contexte du projet

Le paysage des mangroves de Konkouré, situé dans la préfecture de Dubréka, à proximité de Conakry, représente une zone stratégique pour la conservation environnementale. Les écosystèmes de mangroves jouent un rôle crucial dans l’adaptation aux impacts de celui-ci en Basse-Guinée, offrant des solutions telles que la protection contre l’érosion côtière et les intrusions marines. Ces écosystèmes sont cependant soumis à de fortes pressions anthropiques (qui limitent leur résilience aux changements climatiques) : l'exploitation intensive du bois pour le chauffage associé localement à la saliculture, le fumage de poisson et l'étuvage du riz pour les besoins de la population de Conakry. La riziculture et le maraîchage non aménagés accentuent la dégradation de l’écosystème et de ses ressources, tout comme certaines techniques de pêche destructrices et la multiplication incontrôlée d’aménagements associés à l’expansion urbaine. Par ailleurs, la pollution plastique, les pratiques d'assainissement inadéquates et les problèmes de santé publique, tels que les maladies cutanées et la trypanosomiase, aggravent la vulnérabilité des populations riveraines. L’aménagement hydroélectrique de Garafiri a également modifié l’hydrologie locale, avec diverses répercussions sur les principales activités économiques.

Identifié dès 1992 comme site RAMSAR, ce paysage comprend environ 90 000 hectares de mangroves, soit un tiers des mangroves littorales de Guinée. Malgré quelques initiatives passées, comme le schéma d'aménagement de la baie de Sangareya financé par l’Union européenne dans les années 1990, peu de mesures concrètes ont été mises en œuvre. Aujourd’hui, dans le cadre de la vision Grand-Conakry 2040, la nécessité d’une mise en protection rapide est réaffirmée. Le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) propose ainsi la création d’une aire protégée intégrant les mangroves de Konkouré dont la délimitation et le statut seront à définir au cours du projet.

Toutefois, leur mise en protection entraînera des restrictions d’usage pour les populations riveraines, particulièrement pour les segments les plus dépendants des ressources naturelles. Il est donc impératif d’inclure ces communautés dans des programmes de compensation et des actions de développement afin d’assurer une gestion durable et équitable de ce paysage unique.

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