Vous
l’assaut d’un emploi. Cependant, même pour le meilleur des élèves, cette étape exige
de disposer d’outils bien affûtés.
J’affine mon projet professionnel
« Un recruteur se demande toujours : où va ce jeune ? Que veut-il ? », remarque Nathalie
Marty, consultante RH chez Horizon Resources. Ces questions, il faut vous les poser dès
maintenant. Qu’est-ce qui est important pour moi ? Quels sont les moteurs de votre
motivation ? Quelles sont vos valeurs, vos envies ? « Il faut se forcer à mettre des noms sur les choses et votre argumentaire en découlera naturellement, souligne Nathalie Marty. 9 fois sur 10, j’observe un manque de précision du projet professionnel. C’est pourtant ce qui fera la différence entre deux jeunes candidats. »
Je récolte des infos
Tout le temps que vous passerez à vous renseigner sur la réalité d’un métier et l’actualité
d’un secteur, c’est du temps que vous gagnerez par la suite. Le but, c’est de savoir
précisément où vous mettez les pieds. « Allez à la rencontre des professionnels qui font ce
métier ou évoluent dans ce secteur. C’est essentiel pour savoir à quoi s’attendre et s’y
préparer », conseille Isabelle Liotta, auteur du livre « Premier job, réussir son premier choix de vie ».
Je peaufine mes documents
Vous savez à présent qui va lire votre CV, et quelles compétences il recherche. Ces compétences, il s’agit de les faire apparaître clairement.
Un recruteur lit un CV en 12 secondes, alors mieux vaut qu’il soit efficace ! « Même dans le
cas d’une candidature spontanée, il faut viser un poste précis et montrer tout de suite ce
qu’on veut », souligne Nathalie Marty. Quand à la lettre de motivation, elle doit justifier son
nom : « on dévoile un bout de notre caractère, poursuit-elle. On cherche à susciter l’intérêt
du recruteur, l’envie d’en savoir plus ».
Je privilégie la qualité à la quantité
Surtout qu’envoyer CV et lettres tout azimut est contre-productif. Alors visez avant
d’attaquer ! Vous devez postulez uniquement aux postes que vous avez une chance de
décrocher et qui vous motivent vraiment.
Avant d’envoyer votre candidature, prenez le temps de bien la travailler et de l’adapter à
votre destinataire.
Un destinataire dont, si possible, vous connaissez le nom et l’intitulé de la fonction. Moins
de candidatures, donc, mais de bien meilleures.
Je me bats sur tous les fronts !
Répondre aux offres d’emploi, c’est indispensable, mais ça ne vous empêche pas d’activer
parallèlement votre réseau. C’est ce qu’on appelle le marché caché, comme nous
l’explique Nathalie Marty : « On dispose d’un réseau primaire (parents, amis, profs) et d’un
réseau secondaire (contacts faits pendant un stage, maître de mémoire, autres
connexions). Il est primordial d’entretenir les liens avec ces réseaux tout au long des études puis de votre carrière ».
Devant le recruteur
Les recruteurs ne cherchent pas un étudiant : ils cherchent un collaborateur. Soyez donc
prêt à vous imaginer en poste et à réfléchir de manière professionnelle. Comment vais-je
gérer ce poste ? Si vous racontez un stage, parlez objectifs, actions, résultats. Adoptez un
langage pro et rebondissez en posant des questions à votre interlocuteur.
N’ayez pas peur de parler au futur et de décrire votre projet pour les années qui viennent.
Votre futur employeur connaît vos compétences : montrez-lui maintenant qui vous êtes et
ce que vous voulez !