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Termes de référence pour la mise en place de stands avec animation sur les principaux marchés de Conakry afin d’assurer la promotion des centres de gestion agréés.

TERMES DE RÉFÉRENCE

Projet d’Appui aux Corps de Contrôle et à l’Administration Fiscale (PACCAF)


Mise en place de stands avec animation sur les principaux marchés de Conakry afin d’assurer la promotion des centres de gestion agréés.


1. CONTEXTE

1.1 PAYS BÉNÉFICIAIRE

République de Guinée

1.2 POUVOIR ADJUDICATEUR

Union européenne

1.3 ÉLÉMENTS D’INFORMATIONS UTILES

La République de Guinée demeure encore actuellement dans une situation socio-économique délicate.

Après les améliorations des années 2012-2013, le pays a fortement souffert de l’épidémie Ébola. Parallèlement, la nette baisse des prix des ressources naturelles exportées et l’incertitude politique ont eu des impacts conséquents sur l’économie guinéenne. Ainsi, la croissance économique n’a pas dépassé en moyenne 1,8% sur la période 2012-15, soit un taux bien en deçà de celui des pays comparables, et le PIB par habitant a diminué au regard du taux de croissance de la population (+2,7% sur la période 2010-2015). Le taux de croissance du PIB a toutefois été de 5,6% en 2019 et est estimé à 5,2% en 2020 (source : BAD).

Le PIB par habitant est de 1.251 USD en 2020 en République de Guinée (moyenne Afrique subsaharienne :

1.552 USD – source FMI).

La Guinée compte encore parmi les pays les plus pauvres du monde. Près de la moitié de la population vit dans une extrême pauvreté selon les données du PNUD et les taux de mortalité infantile et maternelle sont relativement élevés. Le niveau de développement est faible (la Guinée est classée au 178ème rang sur 189 en termes d’Indice de Développement Humain – IDH – par le PNUD en 2020). La République de Guinée fait ainsi partie des Pays les Moins Avancés (PMA) et est régulièrement catégorisée parmi les Etats fragiles (selon l’étude de l’organisation Fund For Peace, le pays se classerait au 12ème rang, sur 178, des pays les plus fragiles au monde).

Actuellement, le pays se remet de l’épidémie Ebola, la reprise de l’activité est progressive depuis 2016- 2017 (taux de croissance supérieur à 6%) et la situation macroéconomique relativement stable selon le FMI. Toutefois cette reprise demeure fragile et il reste nécessaire d’appuyer les fondamentaux de l’Etat guinéen afin que la croissance puisse être durable et inclusive. La Guinée dispose par ailleurs d’un important potentiel de développement économique qui est actuellement largement sous exploité avec des ressources hydriques immenses et un riche potentiel minier (bauxite – un tiers des réserves mondiales – or, diamant, fer, manganèse, zinc, cobalt, nickel, uranium).

C’est dans ce contexte qu’en 2016, la République de Guinée a élaboré un Plan National de Développement Economique et Social 2016-2020 (PNDES), adopté en conseil des ministres en février 2017. Reposant sur quatre piliers, dont le premier est la « promotion d’une bonne gouvernance au service du développement durable », ce plan définit la politique de développement à moyen terme du pays. Il prévoit de nombreux investissements publics, dont 30% environ seraient couverts par des financements publics (31% à travers des financements privés et le solde en emprunts et aides extérieures). La mise en œuvre du PNDES va ainsi nécessiter une mobilisation accrue des recettes fiscales, ce qui devra se traduire par un élargissement de l’assiette fiscale mais aussi par des réformes structurelles pour sécuriser la collecte des recettes et assurer l’action efficiente de l’administration.

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