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ERRATUM: Publication de Norme Environnementale et sociale

I-INTRODUCTION

1.1-Contexte et justification du projet

Une épidémie de la maladie à coronavirus (COVID 19) causée par le nouveau coronavirus 2019 (SRAS-CoV-2) se propage dans le monde depuis décembre 2019. Les diagnostics des premiers cas l’ont été dans la province de Hubei, en Chine. Depuis le début du mois de mars 2020, le nombre de cas en dehors de la Chine a été multiplié par treize et le nombre de pays touchés a triplé. Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré une pandémie mondiale.

Alors que le premier cas de covid-19 en Guinée a été signalé le 12 mars, le nombre de cas confirmés a atteint d’après le SITREP de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS), au 29 Mai 2021, Vingt-trois mille six cent soixante-dix- sept cas (23 177) cas confirmés, Vingt mille neuf soixante-quatorze (29 974) guérisons et Cent soixante un décès (161) décès hospitaliers de COVID-19.

A la mi-mars 2020, le gouvernement a élaboré une deuxième version du PNPR comprenant le plan d’urgence contre la pandémie de covid-19 ainsi qu’un volet de renforcement du système de santé pour un montant de près de 160 millions de dollars.

II-DESCRIPTION DU PROJET

2- 1 Objectifs de développement du projet :

L’objectif général de ce projet est de prévenir, détecter et répondre à la menace posée par la maladie à Corona virus 2019 et renforcer les systèmes nationaux de santé publique en Guinée

Les activités de 2 composantes reposent sur la stratégie mondiale de lutte contre la pandémie :

Composante 1 : Intervention d’urgence COVID-19

Cette composante permettra de limiter la transmission locale du COVID-19 Elle aidera à améliorer les capacités de détection de la maladie grâce à des séances de formation, à la fourniture du matériel de laboratoire, du soutien à la quarantaine, aux systèmes d’information pour assurer un enregistrement rapide des cas, la détection des cas, le dépistage des contacts et le traitement des cas, conformément aux lignes directrices de l’OMS énoncées dans le Plan d’intervention stratégique. Il permettra à la Guinée de mobiliser une capacité d’intervention d’urgence par le biais des agents de la santé de première ligne formés et bien équipés

Elle financera (i) egalement les vaccins, (ii) l’assistance technique, (iii) les chambres froides, (iv) le matériel de transport des vaccins dans le pays, (v) le développement et la mise en œuvre de programmes de formation sur les activités liées aux vaccins, (vi) les indemnités pour les vaccinateurs, (vii) la supervision de la vaccination, (viii) la gestion des MAPI, (ix) l’acquisition des fournitures et équipements de gestion des déchets tels que les boîtes de sécurité et les incinérateurs, (x) le renforcement des infrastructures et de la logistique (englobant l’approvisionnement en sources d’énergie et en eau), (xi) production de cartes de vaccination et de formulaires de consentement, etc.

Les activités de cette composante comprennent aussi la mise en œuvre de la stratégie nationale de communication et d’engagement communautaire existante en réponse à la pandémie COVID-19 financée dans le cadre de REDISSE 1. Les activités dans le cadre de cette composante incluent l’élaboration et la validation des messages et des outils de communication pour améliorer la diffusion de l’information au niveau national, régional et local entre les secteurs public et privé. Ces outils font la promotion du lavage des mains par divers canaux de communication, y compris les médias de masse, le conseil et la solution numérique.

Composante 2 : Gestion de la mise en œuvre (Coordination) et suivi et évaluation (1,2 million de dollars américains)

Cette composante englobe les activités de gestion du projet, : a) les activités de coordination, de supervision et de gestion globale du projet ; b) les tâches administratives liées à la gestion financière et aux exigences d’approvisionnement. Elle soutiendra le coût de fonctionnement de l’UGP et de l’ANSS, responsable de l’intervention d’urgence contre la COVID-19,

Elle appuiera aussi : (i) la collecte de données auprès de l’ANSS et d’autres organismes de mise en œuvre ; (ii) la compilation de données agrégées par âge et sexe dans les rapports d’étape sur la mise en œuvre du projet ; (iii) la réalisation d’examens annuels des dépenses ; (iv) le soutien à la formation à la surveillance participative et à l’évaluation des agents de santé impliqués dans la gestion de l’information sur la santé à tous les niveaux administratifs ; (v) le soutien aux ateliers d’évaluation, ainsi que le soutien à l’élaboration d’un plan d’action pour le S&E ; (vi) la reproduction de modèles réussis et (vi) le renforcement du système d’information sur la santé à l’aide d’outils numériques pour permettre la modélisation et la visualisation de la progression du COVID-19 (mise à niveau du système d’information sanitaire de district, DHIS2). Cela facilitera l’enregistrement et le partage virtuel ponctuel de l’information, afin de guider la prise de décisions et les activités d’atténuation. pour intégrer le nombre de vaccins et de produits associés ainsi que le nombre de personnes vaccinées, les EIAI et les effets indésirables des médicaments administrés pour traiter les MAPI, par variables clés ces groupes prioritaires, le sexe et l’âge, et (vi) la collecte, la validation et les analyses de données, y compris le suivi de l’inventaire des vaccins et des produits connexes et de la couverture vaccinale, comprenant des réajustements au déploiement national des vaccins COVID-19 .

2-3 Bénéficiaires du projet
Les bénéficiaires attendus du projet sont l’ensemble de la population guinéenne.

III-Objectifs du plan de mobilisation des parties prenantes

  • Établir une approche systématique de mobilisation des parties prenantes qui permettra à l’UGP de bien identifier ces dernières et maintenir avec elles, en particulier les parties touchées par le projet, une relation
  • Évaluer le niveau d’intérêt et d’adhésion des parties prenantes et permettre que leurs opinions soient prises en compte dans la conception du projet et sa performance environnementale et sociale,
  • Encourager la mobilisation effective de toutes les parties intéressées pertinentes au projet pendant toute sa durée de vie sur les questions qui pourraient éventuellement avoir une incidence sur elles et fournir les moyens d’y
  • Doter les parties intéressées pertinentes par le projet de moyens permettant aisément à toutes d’évoquer leurs préoccupations et de porter plainte, et mettre en place un dispositif permettant d’y répondre et de les gérer.

IV-RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX

4.1-Risques environnementaux

Les composantes de l’environnement naturel et humain risquant d’être affectées seront particulièrement associées à la phase d’exploitation des équipements fournis.

4.2-Risques sociaux

Un risque social important est que les groupes sociaux vulnérable ne puissent pas avoir accès aux installations et aux services médicaux, ce qui pourrait accroître leur vulnérabilité et compromettre les objectifs généraux du projet.

V-MODALITES DE MISE EN ŒUVRE DU PROJET

Le projet sera mis en œuvre par la coordination de l’UGP du projet parent. En collaboration avec l’ANSS qui est responsale de la reponse d’urgence au COVID-19 .

L’UGP rend compte au comité de pilotage de toutes les diligences, et assure que la Banque

VI-IDENTIFICATION DES PARTIES PRÉNANTES

Les parties prenantes du projet sont des individus, des groupes ou d’autres entités qui sont affectés ou susceptibles d’être affectés directement ou indirectement, positivement ou négativement, par le projet .

VII-MÉTHODOLOGIE ET PROGRAMME DE MOBILISATION DU PROJET

Activités déjà entreprises pendant la préparation

Les consultations sur le Cadre de gestion environnementale et sociale ont été tenues à travers des échanges de mails et des entretiens téléphoniques et ont ciblé les parties prenantes suivantes (ANSS, INSP, ANASP, DNEHHS, BGEE, OMS, ALIMA.

VIII-PRINCIPES D’ENGAGEMENT

Afin de répondre aux meilleures pratiques, le projet appliquera les principes suivants pour l’engagement des parties prenantes :

  • Ouverture et approche fondée sur le cycle de vie :
  • Participation éclairée et retour d’information
  • Inclusion et sensibilité :
  • Approche de précaution dans le processus de consultation pour prévenir la contagion :

IX-LES METHODES D’ENGAGEMENT A L’EPOQUE DE LA COVID-19 :

  • Des consultations en petits groupes (regroupant 5 à 10 personnes) divisés par sexe et âge, et animé par une personne du même sexe, pour faciliter les discussions si de petites réunions sont autorisées, sinon ;
  • Des réunions par le biais de canaux en ligne si la situation le permet ;
  • Des moyens de communication s’appuyant sur les médias sociaux, les groupes de discussion, les plateformes en ligne dédiées et les applications numériques
  • Des canaux de communication traditionnels tels que la télévision, la radio, les lignes téléphoniques dédiées, la diffusion de SMS, les annonces publiques lorsque les parties prenantes n’ont pas accès aux canaux en ligne ou ne les utilisent pas fréquemment.

XI-ANALYSE DES PARTIES PRENANTES

Une analyse synthétique a permis d’identifier les intérêts des groupes de parties prenantes, de déterminer comment et jusqu’à quel degré ils seront affectés, et d’en déduire leur influence sur le projet.

Les critères adoptés pour l’évaluation sont les suivants :

L’intérêt : désigne le degré auquel une partie prenante accorde de l’importance à la réussite d’un projet (dans un but professionnel, personnel ou autre).

Le pouvoir : désigne quant à lui le degré auquel une partie prenante peut influencer positivement ou négativement l’accomplissement des objectifs du projet.

La méthodologie adoptée se base sur une « matrice intérêt / pouvoir » présentées dans la figure ci- dessous :

XII-CONTENU, AUDIENCE CIBLEE ET METHODES DE MOBILISATION

Le déroulement du processus de mobilisation et de communication se fera d’une manière adaptée à la partie prenante cible, concernée par la pandémie COVID 19 .

Elle se déroulera durant les différentes phases du projet : phase de planification et de conception et phase d’exécution.

La démarche de consultation et de communication sera fonction des risques associés aux activités en lien avec la catégorie ou parties prénantes ciblées.

XII-MECANISME DE GESTION DES PLAINTES

L’objectif principal d’un mécanisme de recours en cas de grief (MGP) y compris l’EAS/HS est d’aider à résoudre les plaintes Les plaintes relatives à l’EAS/HS seront reçues et les survivantes orientées vers les services de prise en charge. Celles liés au projet seront gérées par le MGP.

XIII-ORGANISATION ET RESPONSABILITES DANS LA GESTION DES PLAINTES

Conformément à l’ancrage institutionnel du projet, des Comités de Gestion des Plaintes (CGP) seront mis en place aux trois (03) niveaux de déconcentration administrative (nationale, préfectorale et Communale) pour recevoir et traiter toutes les plaintes liées au projet.

Plusieurs voies de recours y compris les plaintes anonymes surtout les cas de EAS/HS sont envisagées dans le cadre du projet :

  • Ligne téléphonique gratuite : une cabine permanente est établie au Ministère de la santé et consiste en un numéro de plainte gratuit (numéro d’appel : + 224 629 99 56 56, qui est également communiqué par les autorités depuis la mi-mars 2020 comme le numéro à appeler pour toute question relative à COVID-19 le 115.
  • Lettre aux points de contact pour les plaintes dans les établissements de santé locaux
  • Formulaire de plainte à déposer par l’un des canaux suivants (établissement de soins de santé, CTEPI, UGP).

La Mécanisme de gestion des plaintes comprendra les étapes suivantes :

Étape 1 : Soumission des griefs – anonymes ou non – oralement ou par écrit (manuscrit et/ou électronique) au Ministère de la Santé, au siège de l’UGP, dans les formations sanitaires, bureaux de districts sanitaires, CTEPI ,dans les localités ou sur la plate-forme du MGP basée sur le site web du projet.

Étape 2 : Enregistrement du grief et fourniture d’un accusé de réception dans les 24 heures,

Étape 3 : Enquête sur le grief et communication de la réponse dans un délai de 3 jours ouvrables par écrit et/ou électronique et les cas anonymes seront traités et respectés .

Étape 5 : Réponse du plaignant : soit fermer le dossier, soit prendre des mesures supplémentaires si le dossier reste ouvert ;

Étape 6 :, Une fois que tous les recours possibles ont été proposés et si le plaignant n’est toujours pas satisfait, il doit être informé de son droit à un recours juridique ;

Etape 7 : Clôture et archivage

La clôture de la plainte intervient après la vérification de l’efficacité des solutions proposées par toutes les parties prenantes concernées. Cela peut se faire par un retour d’information sur le degré de satisfaction du plaignant dans un délai de quatorze (14) jours.

L’UGP mettra en place un système d’archivage physique et électronique pour le classement des plaintes. Le stockage des documents liés aux plaintes EAS/HS garantira la confidentialité dans un endroit verrouillable avec un accès limité.

XVII-SUIVI ET RAPPORTS

Le PMPP sera révisé périodiquement et mis à jour si nécessaire au cours de la mise en œuvre du projet afin de garantir que les informations présentées restent cohérentes.

Des rapports semestriels de la mise en œuvre des mesures de sauvegardes seront soumis à la Banque Mondiale et au Ministère de la Santé.

AVIS ET COMMENTAIRES DU PUBLIC :

Le Ministère de la Santé invite le public national et international à consulter le CGES et à faire part de ces avis et commentaires aux contacts suivants :

Monsieur Sidiki CONDE Directeur Général du BGEAC Ministère de l’Environnement et des EAUX- Forèts. Télephone 623 44 80 66.

Docteur Moustapha GROVOGUI, Coordonnateur National de l’UGP PROJET COVID-19, REDISSE, PRCSS, Tel: 621 85 99 12 Email: drgrovogui@gmail.com

Docteur Sakoba Kéita, Directeur Général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire,

Tel : 624 51 05 81, Email : sakoba54@gmail.com.

Dr Moustapha GROVOGUI

Coordonnateur National