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Sept conseils pour transformer un échec en succès!

Et s’il était l’allié des entrepreneurs? Réhabilité dans les discours et les témoignages, l’échec peut devenir un véritable atout.

Quand vous analysez l’échec, vous mesurez sa capacité à vous apprendre ce que vous ignorez et à organiser votre prochain cycle décisionnel. C’est aussi très utile pour éviter de vous retrouver pris au piège dans votre propre système de croyance, aux dépens de la réalité”. Pour y parvenir, un entrepreneur doit changer sa perception et arrêter d’avoir peur de l’échec.

Pour y parvenir, un entrepreneur doit changer sa perception et arrêter d’avoir peur de l’échec.

1. Faire preuve d’humilité face à l’échec

Vous allez échouer à un moment ou à un autre. C’est à peu près inévitable. S’enfermer dans une forme de déni ou de refus catégorique de même envisager l’idée d’un échec ne vous aidera pas. Car l’échec peu vous rattraper…

2. S’entrainer à échouer

L’échec est probable. Soit. Mais une fois que le constat est admis dans votre esprit, qu’en faites-vous ? Pour qu’il soit utile, il faut que vous vous entrainiez à échouer. Il faudrait donc mettre en place une Alerte échec dans les entreprises sur le modèle de l’alerte incendie. Mais pour des domaines aussi surprenants que l’erreur de communication ou de recrutement. Pour les auteurs du livre, l’enjeu, c’est surtout d’identifier au plus tôt les “lanceurs d’alerte” internes. Ceux qui vont identifier le problème et décider qu’il faut y remédier.

3. Identifier les symptômes de l’échec

Plus tôt il est identifié, plus vite il peut être enrayé. Le constat est évident mais comment faire ? Comment identifie-t-on que la tempête est en marche ?

Les conseillent aux entrepreneurs d’analyser leurs métriques comme la hausse des coûts ou la chute des ventes. Ces indicateurs sont autant de points d’alerte et de perspectives différentes que le chef d’entreprise peut avoir sur sa société et les risques auxquels elle peut être exposée.

4. Réagir !

C’est le bon vieux pivot. Ce moment ou vous réalisez qu’il faut changer et donner un coup de barre pour éviter de sombrer. Car même si l’échec est en marche, il faut avancer.

5. Réfléchir aux véritables causes

L’idée n’est ni de se flageller ni de chercher des responsables. Il faut plutôt se demander comment, pourquoi, quand et où les choses ont viré du mauvais côté. Aux yeux des auteurs, la gestion humaine de l’échec constitue un véritable enjeu et le comportement du dirigeant doit être analysé et détaillé. Une étape d’auto-analyse à ne pas négliger.

6. Rebondir… avec confiance

Une fois l’échec identifié, traité et analysé, il est temps d’aller de l’avant. Sans jamais perdre en capital de confiance. “Une fois que tout est absorbé et digéré, il faut se remettre dans le jeu. Cela implique de ne pas passer son temps à regarder en arrière”, martèlent les auteurs. Un conseil que les Américains ont moins de difficultés à mettre en oeuvre que les Français.

7. Ne jamais oublier

Au-delà de la nécessaire mémoire de l’échec et des leçons à en tirer, se souvenir de ces épisodes délicats que l’on a réussi à dépasser, c’est aussi construire de la solidarité dans une équipe, la souder. “Les entreprises devraient rappeler le récit de leurs échecs pour se souvenir que ces derniers ne sont en rien fatal”, conseillent les auteurs. Et qu’il faut oser prendre des initiatives.