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Dix astuces pour laisser son stress au bureau !

Les clients renâclent à payer, l’équipe peine à atteindre ses objectifs… Difficile à vivre. Pourtant, vous vous défoncez. Conséquences : vous avez du mal à décrocher, même à la maison. Apprenez à faire de mini-breaks afin de sauver vos soirées et vos week-ends.
 » A l’heure de la sortie du bureau, il faut savoir dégonfler ses soucis professionnels. D’abord pour ne pas noyer ses proches en rentrant. Ensuite pour s’oxygéner la tête. Une bonne façon consiste à se créer une bulle de décompression bien à soi sur le trajet du retour. Plutôt que de boire un petit verre libérateur, picorez parmi les dix techniques suivantes faciles et rapides. A pratiquer au quotidien comme de la gym décontractante et à combiner selon vos goûts.

Juste avant de partir du bureau.

1. Faire du ménage. Trier les papiers qui trainent, empiler les dossiers en cours, ranger les crayons, épousseter rapidement est un  » rituel de fermeture  » efficace. Je conseille aussi de relire sa  » to do list « , ce mémo des tâches à accomplir dans la journée que vous avez notées. Rayez celles que vous avez réalisées, ça fait du bien. Puis listez celles du lendemain. Par ce double effet  » kiss cool  » votre cerveau sera vraiment libéré.

2. Jeter une boule de stress. Transformez votre stress en un objet, une boule de papier par exemple que vous fabriquez. C’est ainsi qu’un patron d’une PME du bâtiment externalise le mal tous les jours, et le met à distance. Comme lui, malaxez cette boule pour passer vos nerfs, puis déchirez-la et jetez-la à la poubelle. Mieux brûlez la, si possible. Symboliquement, vous serez débarrassé de vos soucis pour la soirée.

3. Changer de look. Laissez votre stress au vestiaire, changez de personnage. De superman ou de superwoman, redevenez le père ou la mère de famille ou le bon copain de la sphère intime. Dés lors, modifiez un élément codé de votre tenue de cadre. Un homme tombera sa cravate, déboutonnera le col de sa chemise, enfilera des chaussettes bariolées. Les femmes troqueront leurs chaussures de ville pour des modèles plats ou plus hauts, ou plus sport. Et elles se pomponneront aux lavabos. Pensez à ce lieu, c’est un véritable sas détente.

Sur le trajet de retour

4. Rallonger le parcours. II s’agit de grappiller du temps afin d’expulser ses tensions et de se recentrer sur soi. A pied, ralentissez votre marche, flânez, arrêtez vous sur un banc dans un parc pour lire quelques pages, regarder le ciel. Fredonnez en chemin, ça apaise. En taxi, descendez plus tôt, pour marcher. En voiture, prenez 5 minutes ou plus chaque jour sur votre parking pour écouter la musique qui vous plaît. Le temps de faire baisser la pression.

5. Jouer au détective. En chemin, soyez attentif aux moindres détails. Fixez-vous un thème, et menez votre enquête sur tout ce qui s’y rapporte, la couleur bleue, la façon dont vous marchez… Ne faites rien que cela.

6. Faire le tour des « popotes ». Passez chez le boulanger, le boutiquier, etc. pour papoter. Entrez au bistrot pour vérifier si vous retrouvez des voisins afin de discuter un instant, de vos soucis ou non. L’intérêt : se connecter avec des gens sympas et d’un autre univers.

En arrivant à la maison

7. Mettre son téléphone à la « niche ». Débrancher cette  » laisse électronique  » ne suffit pas, surtout si vous gardez l’appareil en poche chez vous. Pour ne pas être tenté de l’ouvrir à des heures indues, trouvez lui sa place à la maison. Moi, dirigeant associé d’une P.M.E, le dépose systématiquement avec mes clés sur le meuble d’entrée près de la porte dès que je rentre. Cet objet est enfin éjecté des pièces à vivre et à dormir.

8. Exécuter des tâches simples. Certains déboulent chez eux en disant juste  » bonjour  » avant de se ruer sur une action concrète qui dure 5 à 10 minutes : rempoter une plante, réparer un objet, accrocher une photo, faire la vaisselle, etc. Leurs mains sont alors occupées. Ils brisent la ronde infernale de leurs idées noires pour se concentrer sur des choses physiques.

10. Minuter son temps de parole  » boulot « . L’idéal, c’est de ne jamais parler de son travail en famille. Pas évident, mais vous pouvez y aller progressivement avec le secours de votre conjoint.