Saviez-vous
– les secteurs des Infrastructures, des Mines-Industrie-Eau et Energie et du social occupent le premier rang pour respectivement 41,2%, 23% et 19,4%.
– les principaux sous-secteurs bénéficiaires seront les Travaux publics pour 40,2%, l’Energie 17,8%, l’éducation 10,3% et la santé pour 6,3%.
– du point de vue des piliers du PNDES, la transformation économique durable et inclusive ainsi que le développement inclusif du capital humain seront les deux principaux axes d’intervention au cours de l’exercice 2018. Ils représentent à eux seuls environ 88% des allocations budgétaires projetées. Concernant la promotion de la bonne gouvernance, le niveau sera de 6,8%.
Pour la stabilisation du solde de base en pourcentage du PIB qui devrait se situer à 0,90% en 2018 contre 0,16% dans les projections révisées 2017, un certain nombre de mesures sont envisagées.
Concernant le Budget 2018 : En matière de recettes
Le Gouvernement entend réaliser un accroissement des recettes de 16,90% par rapport à 2017. A cet effet, les ministères et services chargés de la mobilisation des recettes comptent axer leurs efforts sur les mesures budgétaires ci-après :
– l’élargissement de la base taxable de l’impôt spécial sur certains produits ;
– l’intensification des enquêtes en vue d’identifier de nouvelles sources de recettes ;
– la suppression des exonérations exceptionnelles ;
– l’impact des efforts qui seront déployés en matière de vérification des comptabilités ;
– l’intensification de la lutte contre la fraude, l’éviction et l’évasion fiscales ;
– la fiscalisation progressive du secteur informel ;
– l’application rigoureuse des dispositions des contrats de performance avec les régies de recettes.
Concernant le Budget 2018 : En matière de dépenses
Pour 2018, le Gouvernement envisage d’accroitre les dépenses publiques de 26,56% par rapport à l’exercice 2017. Les niveaux des dépenses courantes et des dépenses en capital rapportés au PIB atteindront respectivement 12,8% et 7,4% en 2018 contre 12,7% et 5,4% à fin 2017.
A cet effet, les prévisions de dépenses vont indéniablement tenir compte des contraintes suivantes :
– les priorités sectorielles mises en adéquation avec celles du PNDES ;
– le respect des cadres organiques et des plafonds d’emploi ;
– la rationalisation des dépenses de fonctionnement, notamment les diverses acquisitions ;
– la prise en compte, pour l’octroi des subventions, des résultats du diagnostic sur les Établissements Publics Administratifs (EPA) issus de la revue annuelle organisée début septembre 2017 ;
– la prise en compte pour les dépenses d’investissements des projets en cours, à maturité ainsi que leur contrepartie pour ceux financés sur ressources extérieures et leur inscription dans le Plan National d’Investissement.