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Publication de documents finaux de sauvegarde environnementale et sociale

 

I.    Généralités

Le Projet Eau et Assainissement en Milieu Urbain en Guinée (PEAG) est une nouvelle opération marquant le réengagement du Groupe de la Banque mondiale dans le secteur de l’eau et de l’assainissement en Guinée. Il est planifie pour une durée de cinq (5) ans, sous la maitrise d’ouvrage déléguée de la Société des Eaux de Guinée (SEG)

II.    Description du Projet

2.1. Objectif du Projet

L’objectif du projet est d’accroitre l’accès a des services améliorés d’eau et d’assainissement dans la région métropolitaine de Conakry et d’améliorer la performance opérationnelle de la Société des Eaux de Guinée (SEG). Le projet sera financé par un Don de VIDA à hauteur de 30 millions $ US.

Le projet propose se concentrera sur la région de Conakry et impactera environ 730.000 personnes bénéficiaires. Pour atteindre l’objectif ci-dessus, la mise en œuvre du projet est articulée autour de trois composantes: (i) une composante eau urbaine qui soutiendra un programme d’investissement intérimaire pour répondre rapidement aux pénuries d’eau dans la capitale en renforçant la production d’eau et en réhabilitant les réseaux de distribution d’eau vétustes ; (ii) une composante assainissement urbain qui contribuera à l’élaboration d’une stratégie d’assainissement pour le Grand Conakry ; et (iii) une composante institutionnelle qui appuiera a la foil la gestion du projet et la mise en œuvre de la réforme du secteur de l’eau urbaine, qui vise à renforcer la capacité opérationnelle et la performance de la SEG.

2.2. Description succincte des composantes du Projet

De manière spécifique, le projet proposé comportera donc trois composantes qui sont résumées ci-après :

Composante 1 : Eau urbaine (26,2 millions $ US)

Cette composante vise à augmenter la capacité de production d’eau et à réhabiliter les éléments obsolètes du réseau de distribution afin d’améliorer la prestation des services d’eau à Conakry. Les activités ciblées sont: (i) la construction d’une station de pompage au barrage des Grandes Chutes pour transférer un débit d’eau supplémentaire (86 000 m3/j) à l’usine de traitement de Yessoulou, qui sera renforcée par une nouvelle ligne de traitement et un réservoir d’eau traitée, d’une capacité de 6 000 m3; (ii) la réhabilitation du réseau de distribution, notamment en remplaçant les anciennes canalisations vétustes (amiante-ciment et fonte grise) et la restructuration des réseaux d’eau dans les quartiers ou des branchements illégaux ont été miser en place, entraînant ainsi de fortes pertes d’eau; et (iii) la réalisation d’études techniques et du schéma directeur pour le développement du système d ‘approvisionnement en eau de Conakry à l’horizon 2030.

Les conduites en amiante-ciment et fonte grise qui ont été posées depuis 1903 seront donc remplacées sur le :
Tronçon Bonfi-croix de Matam (PK9), pour la desserte dans les zones de Matam ;
Tronçon Croix de Matam-Poste de Madina, pour améliorer la desserte dans les zones de Madina et Boussoura ;
Tronçon croix Matam-SIG Madina, pour améliorer la desserte à la SIG Madina ;
Tronçon Château d’eau Almamya-Eglise Anglicane pour améliorer la desserte dans les zones d’Almamya et de Manquepas et
Tronçon Château d’eau Almamya-Port de Autonome Conakry.

Composante 2 -Assainissement urbain (1 million $ US)

Cette composante vise à soutenir le Gouvernement avec des études stratégiques dans la définition d’une nouvelle stratégie d’assainissement urbain pour le pays à appliquer au Grand-Conakry, y compris des schémas directeurs pour le développement de l’assainissement pluvial, de l’assainissement des eaux usées et la gestion des boues de vidange.

Composante 3 – Renforcement institutionnel et gestion de projet (2,8 millions $ US)

Cette composante institutionnelle vise à soutenir le Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique à conduire la réforme du secteur de l’eau urbaine et à appuyer l’Unité de mise en œuvre du projet dans la coordination des différentes activités ci-dessous :
o     Appui à la Direction Nationale de l’Hydraulique (DNH) pour la modélisation de la nappe souterraine de la péninsule de Conakry et le développement d’une base de données des utilisateurs de la ressource en eau et des niveaux de prélèvement ;
o     Appui à la réforme du secteur de l’eau en milieu urbain (avec 4 études stratégiques) ;
o    Elaboration d’un plan directeur d’approvisionnement en eau du Grand-Conakry à l’horizon 2030,
o    Développement d’un modèle financier pour la SEG,
o    Réalisation d’une étude tarifaire pour le secteur de l’eau urbaine,
o    Mise à jour du cadre juridique et de la lettre de politique sectorielle du secteur de l’eau urbaine.
o    Appui à la coordination du projet et au renforcement des capacités des agences d’exécution du projet.

2.3. Arrangement institutionnel pour la mise en œuvre du Projet

En termes d’arrangements institutionnels et de mise en œuvre du projet, le Gouvernement mettra en place un Comité de Pilotage (CP). Ce Comité sera responsable du pilotage et de la supervision des activités du Projet. Il sera composé des représentants du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale (MPCI), du Ministère de l’Economie et des Finances (MEF), du Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique (MEH), du Ministère de la Ville et de l’Aménagement du Territoire (MVAT), de la SEG, et de la DATU.

Le Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique (MEH) assurera la coordination du projet et la mise en œuvre de la composante 3 relative à l’appui institutionnel. Vu les capacités limitées au sein du Ministère, une Unité de Coordination du Projet (UCP) sera ancrée en son sein pour faciliter ces taches.

Les composantes 1 et 2 relatives à l’eau urbaine et à l’assainissement urbain seront pilotées respectivement par la SEG et la DATU. Pour renforcer la capacité d’exécution de la SEG, une Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) sera recrutée et implantée au sein de la SEG pour le suivi et la gestion quotidienne des activités de cette composante 1 qui représente à elle seule 87% du montant du projet.

L’UCP localisée au MEH s’inspirera de l’expérience vécue de l’Unité de Coordination du Projet de « Restructuration du Secteur de l’Electricité (PRSE) » finance par l’IDA et qui est actuellement ancrée au sein du MEH.

III. RESPECT DES DISPOSITIONS ET PROCEDURES ENVIRONNEMENTALES

Conformément aux Politiques Opérationnelles de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque mondiale et en complément de la législation environnementale de la Guinée, deux (2) documents cadres ont été préparés par la SEG avec l’appui d’un Consultant: Un Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES) et un Cadre de Politique de Réinstallation (CPR).

Les objectifs de ces documents sont respectivement les suivants :
–    Evaluer les risques environnementaux et sociaux potentiels du projet et adopter des mécanismes pour leur gestion préventive :
–    Evaluer les risques de dommages aux biens physiques et sources de revenus et adopter des mécanismes participatifs de leur compensation.

IV. DISPONIBILITE DES DOCUMENTS

Les rapports finaux de ces deux (2) documents sont disponibles et peuvent être consultes pour tous ceux qui en trouvent Pinter& aux adresses suivantes :

1.    Direction Générale de la SEG à Conakry. BP150 Conakry, Commune de Kaloum, Quartier Almamya. E-mail dioulde_diallo@yahoo.fr Tel 657 33 00 01 ou ktanoundy@yahoo.fr Tél : 661 23 43 31

2.    Bureau de Stratégie de Développement du Ministère de l’Energie et de l’Hydraulique à Conakry.

3.    Coordination du Projet (PEAG), sise à la Direction Générale de la SEG.