Entre Janvier et Décembre 2018, plus de 137 foyers de fièvre aphteuse ont été signalés dans onze pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre : Burkina Faso, Cameroun, Ghana, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Léone et Tchad. La maladie a été signalée pour la première fois chez des porcs (Sénégal, Gambie et Côte d’Ivoire) et chez de petits ruminants (Sénégal, Mali, Mauritanie), ce qui a fait suspecter l’incursion d’une nouvelle souche dans ces régions. Quelques pays de ces régions ont soumis des échantillons à Pirbright et à ANSES où l’analyse a confirmé la lignée du virus EA-3 du sérotype O.

Il faut rappeler que cette maladie a été enregistrée pour la première fois en Guinée en 1999. Elle s’est ensuite manifestée en 2006 et en 2014, avant de réapparaitre en 2018. Au cours de l’épidémie de 2018-2019, la maladie a touché 25 préfectures faisant 101 foyers, 7788 animaux infectés et 882 morts. Cette crise sanitaire de la fièvre aphteuse en Guinée a mis en évidence la faiblesse des capacités nationales de détection et de riposte.

C’est pourquoi, dans le cadre du renforcement des capacités des Services vétérinaires dans la surveillance et le contrôle de la fièvre aphteuse dans la sous-région, la FAO appuie le Ministère de l’Elevage pour la réalisation d’une étude sur l’impact socio-économique de la fièvre aphteuse en Guinée de 2018 à 2019. Cette étude permettra d’orienter les stratégies de lutte (surveillance, contrôle, réglementations, etc.) et de sensibiliser les décideurs sur la mobilisation de ressources pour faire face aux urgences sanitaires telles que les épidémies de fièvre aphteuse. Pour ce faire, il est envisagé de recruter un consultant national socio-économiste pour une période d’un mois.

·         Collecter et analyser des données sur la fièvre aphteuse en Guinée ;

·         Evaluer les pertes directes et indirectes dues à la fièvre aphteuse pour la période 2018-2019 ;

·         Evaluer l’impact socio-économique de la fièvre aphteuse en Guinée pour la période 2018-2019 ;

·         Entreprendre une analyse coût-bénéfice pour orienter les stratégies de lutte et sensibiliser les décideurs sur la mobilisation de ressources ;

·         Contribuer à l’organisation d’une réunion de validation du rapport de l’étude ;

·         Préparer et soumettre un rapport de l’étude.

–          L’analyse socioécomique;

–          L’étude d’impact ;

–          L’analyse coût-bénéfice ;

–          L’élaboration de documents de stratégie.

·         Capacité à travailler sous pression, à respecter des délais courts de mise en œuvre d’activités avec un minimum de supervision ;

·         Bonne maîtrise du Français exigée et connaissance de l’Anglais souhaitée ;

·         Excellente capacité de rédaction et de communication ;

·         Maîtrise de l’outil informatique notamment les logiciels courants Excel, Word, Power point.

– Un PHF à retirer au Bureau de la FAO à Conakry

– Un curriculum vitae actualisé ;

– Un certificat médical datant d’au moins de 3 mois

– Une copie certifiée du Diplôme d’études supérieures et autres pièces attestant la qualification du candidat.